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Architecture

Les vieilles maisons capoises, un patrimoine en péril... (Renaud Hyppolite)

Pour ceux qui ont l'habitude de voyager, dans les villes d'Europe, tout comme en Amérique du Nord, au Canada ou en Amérique Latine, se trouve toujours une ville avec un vieux quartier où l'on se plaît à attarder nos pas pour mieux se pénétrer de l'âme de la cité. A titre d'exemple, citons au hasard la Vieille Havane à Cuba, le quartier du Marais à Paris. Le Vieux Québec à Québec, le Quartier Français ou Vieux Carré de La Nouvelle-Orléans. Au Cap-Haïtien, c'est la ville tout entière qui offre à nos regards son authenticité ancienne avec ses rides, ses façades un peu délavées, ses toits vétustes, ses balcons parfois branlants mais omniprésents, enserrant dans leur proximité l'étroitesse des rues tracées à angle droit.

Ce n'est ni un hasard, ni un caprice si cette ville a pour emblème le phénix, oiseau mythique qui renait de ses cendres. Fondée en 1670, la ville fut plusieurs fois détruite. En deux fois au début de la colonie par les Espagnols et les Anglais. Ravagée par le feu sous les ordres de Christophe pour barrer la route à l'armée expéditionnaire de Bonaparte en 1802. Complètement anéantie par le terrible tremblement de terre de 1842. A chaque fois elle a été reconstruite. Toujours on s'est évertué à réédifier les maisons à partir de leurs fondations avec peu ou pas de changement à leur aspect d'origine. On peut donc prendre pour acquis que la très grande majorité des maisons capoises d'aujourd'hui offrent à notre vue le même aspect que nos arrière-grands-parents ont eu à contempler. C'est sans jeu de mots qu'en déambulant à travers ses rue étroites ou en flânant sur la place Notre-Dame ou celle Montarcher, nous pouvons affirmer marcher sur leurs pas.

Les étrangers de passage, surtout nord-américains, ont pour coutume de comparer le Cap avec la Nouvelle-Orléans. Cela tient à deux facteurs : l'occupation des rez-de-chaussée par des commerces et les balcons qui ceinturent l'étage qui les surplombe. Là s'arrête toute comparaison avec cette grande ville de la Louisiane.

Il ne fait pas de doute que l'omniprésence de balcons est le premier aspect de la ville qui accroche le visiteur. Ses premières promenades à travers les rues en enfilade, où la lumière joue du coude pour éclairer les façades, doivent lui laisser une sensation d'enfermement ou même d'angoisse. Cette ville est comme une femme, il faut doucement l'apprivoiser pour qu'elle vous donne accès à ses beautés secrètes. Soyons l'espace d'un instant ce visiteur et observons au long de notre promenade ce qui trop souvent finit avec l'usage par échapper au regard des Capois eux-mêmes. L'habitude nous voile les détails et banalise la beauté.

Une première constatation c'est que la grande majorité des rez-de-chaussée sont en fait des résidences qui se cachent parfois derrière un petit commerce occupant tout ou partie de l'avant de la maison. Les grands commerces proprement dits se retrouvent surtout le long de la rue du quai, à la rue 11 et au voisinage du marché Cluny.

Si, à première vue, les maisons paraissent se ressembler au point de facilement se tromper d'adresse, nos regards sont vite rassurés par la grande diversité de formes, de styles et de couleurs dont se parent les ouvertures qui y donnent accès. En effet, ces voies d'entrée sont constituées de deux éléments distincts qui méritent qu'on s'y attarde: la porte et la jalousie.

Porte renforcée de tôle d’acier Ensemble portes et jalousies

La porte en général en bois, munie d'un crochet à chaque battant et pivotant pour s'ouvrir vers l'extérieur sur des gonds de fabrication artisanale et souvent œuvre d'un forgeron réputé de la localité. La face interne, à laquelle suspend le crochet, porte en saillie un Z formé par des planchettes servant à réunir les deux ou trois planches verticales qui constituent chaque battant.

Certaines portes, particulièrement celles des maisons de commerce, sont recouvertes à l'endos d'une tôle d'acier protectrice, servant de renforcement. En règle générale cette porte épouse de haut en bas la forme de l'ouverture le plus souvent arquée à sa partie supérieure.

S'ouvrant sur l'intérieur de la maison se retrouvent les fameuses porte-persiennes si caractéristiques du bâti capois. Constituées d'un assemblage à claire-voie de lamelles de bois inclinables, elles sont communément désignées sous le vocable de jalousies dans le patois capois. Moreau de Saint-Méry nous apprend qu'elles ont fait leur apparition dans l'architecture du Cap-français dès 1776. Avec les balcons, les jalousies constituent l'élément architectural le plus caractéristique des maisons capoises. D'ailleurs les Portauprinciens qui prennent toujours plaisir à se moquer du parler capois en nous désignant sous le vocable «moune aké» prétendent que ces jalousies servent à nous cacher du regard des étrangers pendant qu'on les observe à la sauvette. D'où l'expression « moune dèyè jalousie »

Différents styles de jalousies. Noter la diversité des motifs à claire-voie à la partie supérieure.

Alors un bon conseil: Au cours d'une ballade à travers les rues du Cap, gardez-vous de porter des jugements défavorables sur ce que vous voyez. Peut être que des yeux et des oreilles vous épient. En silence prenons le temps d'observer ces œuvres d'art que sont la plupart de ces jalousies.

Constituées de deux volets comme les portes, elles s'ouvrent de préférence vers l'intérieur de la maison. Elles se composent de trois parties distinctes. Deux battants percée de persiennes occupant tantôt toute la hauteur, mais souvent seulement la moitié ou les deux-tiers de la hauteur. Entre les lamelles se glisse parfois un rideau de coton imprimé léger ou de dentelle. Occasionnellement, le haut de ces jalousies laisse un vide en demi-cercle par où s'engouffre l'air extérieur. Mais le plus souvent, cet espace est fermé par une planche à claire-voie découpée d'ouvertures en forme de volutes, de courbes de toutes sortes épousant des formes géométriques diverses. Ces motifs sont d'une variété infinie découlant de l'inspiration de l'artisan, mais servent au même but de ventiler l'intérieur de la maison la nuit, quand les volets sont clos.

De gauche à droite: Maison Poujet, Consulat dominicain rénové | suivi de: Maison Pasqui Rue du quai-16

Il serait fastidieux ici de décrire toutes les formes et les multiples coloris dont se parent ces ouvertures. Mais il nous faut dire un mot en particulier concernant l'entrée principale qui donne accès à l'étage supérieur quand il en existe un, et communément appelé le corridor qui en général s'ouvre sur un couloir par lequel on accède à l'escalier ainsi qu'à la cour intérieure et ses dépendances. Cette porte, contrairement aux autres, est formée de battants s'ouvrant en règle générale vers l'intérieur. L'embrasure est le plus souvent surmontée d'une arcade au centre de laquelle se détache habituellement un écusson. De part et d'autre de cette ouverture montent en saillie de fausses colonnes adossées avec base et chapiteau empruntant de simples formes géométriques rectangulaires, sans prétention de style. De façon courante, la façade extérieure de ce corridor est parée d'une tôle d'acier peint. Le plus souvent un des vantaux est muni d'un heurtoir pour annoncer la présence d'un visiteur. Dans notre enfance, qui ne se souvient de l'avoir agité au moins une fois pour ensuite prendre la fuite avant que ne s'ouvre l’huis.

Toutes les maisons à étage sont ceinturées d'un balcon de quatre à cinq pieds de profondeur sur lequel s'ouvrent par des portes et fenêtres les principales pièces de la maison. La toiture déborde pour servir de marquise à ce balcon. Elle vient se déposer sur des colonnes tournées, reliant des sections de balustrades formées de balustres également en bois tourné ou ornées de motifs en fer forgé. La corniche des marquises s'orne parfois de découpes en bois de formes diverses imitant la dentelle.

Jusqu'au début des années 90, seulement deux maisons à ma connaissance comptaient un second étage: La maison des Pasqui à l'angle rue du quai et 15. Elle présente la particularité d'avoir son balcon seulement au second étage. Le premier étage ne comporte que des fenêtres. L'autre bâtisse sise angle rue 8-F, dite Maison Poujet, abrite depuis nombre d'année le consulat dominicain. Le second étage en retrait sur le premier, entouré d'une terrasse bordée d'une balustrade en colonne de ciment, est du style gingerbread dont nous reparlerons plus loin.

Le corps d'habitation proprement dit qui s'ouvre en avant sur le balcon vers l'extérieur par de grandes portes doublées de jalousies, comprend en général deux ou trois grandes pièces. Ces espaces sont desservis en arrière par une longue galerie qui surplombe la cour intérieure. Cette pièce où débouche l'escalier, le plus souvent en bois d'acajou, tient souvent lieu de salle à manger. À son autre extrémité se retrouve soit la salle de bain, soit une autre chambre à coucher. Il arrive parfois qu'un balcon surplombe la cour intérieure encadrée des dépendances servant de cuisine, latrine, dépôt ou dortoir pour domestiques. Le plus souvent un puits trône au centre ou à un angle de cette cour. Certaines peuvent être protégées de l'ardeur du soleil par la présence d'un arbre fruitier.

Les appartements sont en général très spacieux. Les plafonds très élevés peuvent atteindre neuf à dix pieds de hauteur. La chambre des maîtres qui jouxte le salon, n'en est séparée que par une grande baie en arche, fermée par des volets de type jalousie reliés en accordéon. Ces volets s'ouvrent pour réunir les deux espaces lors de grandes occasions : mariage, funérailles, première communion, baptême etc.

D'une façon générale, la grande majorité du mobilier qui orne ces demeures est de fabrication locale, œuvre d'artisans de la ville ou des environs. Qui ne se souvient d’une magnifique armoire d'acajou trônant dans la chambre des parents face au grand lit dont la tête majestueuse ornait un des murs. Non loin se trouvait la coiffeuse de maman et la commode de papa. Le salon et la salle à manger étaient aussi meublés de ce même bois précieux. Dans la salle à manger, en plus de la table à dîner, se trouvait toujours un vaisselier où on disposait vaisselle et verrerie ainsi que la coutellerie. Dans un angle logeait souvent le garde-manger où on gardait aussi liqueurs fines et autres alcools (Un Barbancourt d’au moins trois étoiles, un Scotch ou autre spiritueux). À partir des années 70-80 on pouvait observer une propension à se départir de ces beaux meubles pour les remplacer par du moderne, sans personnalité ni style. Heureusement que certaines résidences hôtelières comme l’Hôtel Mont-Joli, l'Hostellerie du Roy, l'Auberge du Picolet ou Cormier Plage ont su acquérir plusieurs de ces belles pièces pour orner leurs chambres d'hôte ou les aires d'accueil de leurs institutions.

Quelques rares maisons présentent un toit en mansarde, percé de lucarnes avec parfois un petit balcon en encorbellement. Ce genre de toit est le plus souvent en ardoise ou en tuile de terre cuite. On les retrouve sur des maisons de la fin du dix-neuvième siècle à une époque où l'économie de la région étaità son apogée. À cette époque la brique et les roches mélangées au mortier remplacent les pierres de taille qui étaient à la base des constructions coloniales d'avant le séisme du 7 Mai 1842. Probablement que certaines constructions vont récupérer des morceaux de ces pierres et les amalgamer aux autres matériaux. Parmi les nouvelles constructions de cette époque, il convient d'en signaler certaines qui, par leur style et leur somptuosité, sortent du commun. Citons la Maison Firmin angle 18-J datant de 1896. La maison Nord-Alexis en briques rouges coin 16-F à peu près de la même époque, 1898.

De gauche à droite: Maison Anténor Firmin avant l’incendie | suivi de: Maison Nord Alexis en briques rouges, rue 16F

En 1936, André Bertrand construit lui même pour sa femme la coquette maison gingerbread qu'on peut encore admirer rue 22-D. À l'angle des rue 16-H on peut voir aujourd'hui les ruines calcinées de ce que fut la superbe Pension André édifiée en 1902 pour la famille Deetjeen et transformée par la suite en pension par le révérend Henry Daumond.

La maison Altiéri qui occupe tout le quadrilatère formé par les rues du quai, 16-17 et B, entièrement rénovée, loge la banque centrale et le Musée de la monnaie. Ces maisons avec le Club Union, l'ancienne Maison d'Albert Béliard (Rue 18-F), le Consulat dominicain (8-F) sont de beaux spécimens du style dit Gingerbread. Il faudrait ajouter dans cette catégorie l'Auberge du Picolet au carénage et signaler une bâtisse unique en son genre au Cap, la Maison Desroches sise face à la Place d'Armes angle 20-F. Sa particularité est de présenter un étage entièrement en mansarde percée de lucarnes fermées par des jalousies avec chacune son petit balcon. Le toit est entièrement en ardoise. Il convient ici de préciser que les toits en ardoise sont très rares au Cap.

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De gauche à droite 1 ligne: Maison André Bertand | Ancienne Pension André rue 16-H | Maison Altieri | Club Union rue 18-H

De gauche à droite 2 ligne: Maison Béliard 18F avant l’incendie | Consulat Dominicain | Maison Desroches| Auberge Le Picolet

La très grande majorité des maisons sont recouvertes d'un toit en tôle d'acier ondulée. Par sa capacité à concentrer la chaleur, ce matériau n'est certainement pas l'idéal dans un pays tropical. Par ailleurs, lors d'une forte pluie, particulièrement la nuit, le pianotage de l'eau sur la taule produit une musique berçante qui finit par endormir.

Parlant de toit, il convient ici d'aborder en terminant l'épineux problème des constructions nouvelles qui, comme des girafes, étirent leurs silhouettes dans le paysage capois. C'est à partir des années 90 qu'on commence à voir apparaître timidement, pour ne pas dire subrepticement un second étage en lieu et place d'une maison existante. Ces constructions sont en bloc de béton et le plus souvent sans commune apparence avec la bâtisse originale.

De gauche à droite: L'assombrissement de la rue | Deux balcons et troisième étage à fenêtres | Le comble de l'horreur une maison 5 étages

La première conséquence est tout simplement d'ordre esthétique. Les nouvelles constructions détonnent dans le paysage non seulement par le fait de leurs hauteurs ridiculement élevées par rapport à l'ensemble, mais aussi par la lourdeur et l'aspect inesthétique de l'ensemble où domine le bloc de béton. Certaines constructions tentent d'imiter le style environnant mais pèchent tout de même par l'incongruité des matériaux et des proportions.

La seconde conséquence est d'ordre environnemental et sanitaire. Compte tenu de l'étroitesse des rues qui ne dépassent pas les vingt-quatre pieds en largeur, des rangées de maison de trente à quarante pieds de hauteur flanquées de chaque côté, vont créer un effet tunnel où, non seulement la lumière du jour aura du mal à pénétrer, mais transformeront ces maisons en véritables serres sous l'effet de la canicule exacerbée par l'absence de circulation de l'air.

La troisième conséquence et non des moindres, c'est la charge qu'imposent ces constructions sur des fondations qui sont prévues à l'origine pour supporter soit un rez-de-chaussée simple, soit un seul étage. Personne ne semble s'être soucié de la situation de la ville sur une faille sismique qui en 1842 a donné preuve de sa capacité destructrice au point de réduire la ville à néant. Où sont les autorités municipales? Il doit encore exister dans cette ville une élite pensante pour élever la voix et mettre un frein à cette dictature de la laideur et de l'incompétence. Pourtant il y a vingt ans, un arrêté présidentiel en 1995 classait le Centre historique du Cap au rang de Patrimoine historique. Il s'en suit que les élus locaux ont pour devoir de sauvegarder et protéger ce patrimoine par des règlements qui font respecter ces biens dans leur authenticité historique et culturelle. Après tout ce patrimoine bâti est source de développement et d'affirmation de notre identité culturelle. C’est à travers ses bâtiments qu’une ville témoigne de son histoire, de son évolution et de sa culture.

À gauche: Maison Anténor Firmin incendiée

Tout le monde est d'accord pour reconnaître que le nord du pays, et le Cap-Haïtien en particulier, par la richesse patrimoniale qui s'y trouve, constitue un pôle important et incontournable sur le plan du développement touristique. Sur les trente-trois monuments historiques classés " patrimoine national " par arrêté présidentiel en date du 25 Août 1995, la moitié se retrouve dans le Nord à Fort-Liberté, Milot et Cap-Haïtien qui à lui seul en compte huit. Mais ce développement reste conditionnel en tout premier lieu à une saine et intelligente gestion de ce fragile patrimoine. À ma connaissance, jusqu’à ce jour, il n’existe aucune législation de protection de ce bien patrimonial. Sans législation, la municipalité s’en trouve démunie de moyens d’action. Le développement anarchique poursuit son œuvre de destruction. Il s’en suit une dénaturation de la fonction de certains bâtiments, quand ce n’est pas le vandalisme aveugle qui vient tout bêtement détruire à tout jamais des éléments phares de ce patrimoine.

Pour ne citer que quelques exemples, rappelons l’incendie criminel de la maison Anténor Firmin en 1990, alors qu’elle abritait à l’étage une école et le Musée de la ville au rez-de-chaussée. Une étude faite par l’ISPAN en 1995 pour sa restauration, attend encore les fonds. Plus près de nous, le 8 Mai 2011 on s’est attaqué à un symbole très cher au cœur de tous les Haïtiens : le Monument de Vertières. On a brisé et scié les épées des personnages illustres de la guerre d’indépendance. Et pour ajouter l’insulte à l’injure, il y a à peine quelques semaines des vandales ont barbouillé de peinture rose et blanche ces mêmes statues. Durant cette année 2011, quelques mois après le vandalisme de Vertières, dans la nuit du 11 au 12 août, on profanait et saccageait l’intérieur de la Cathédrale Notre-Dame. Comme si ce n’était pas suffisant, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 Septembre de la même année, ce fut le tour de la Loge maçonnique Le Jérusalem d’être victime de vandalisme et de vol.

En début de 2013, à l'occasion des carnavals, la Ville du Cap a tenu à se faire belle. Les rues ont été nettoyées. Les façades des maisons ont été ravalées et peintes de couleurs vives dignes des tropiques. Les balcons se sont habillés de franges, de drapeaux et de lumières. Le boulevard du bord de mer juché d'estrades et de répliques de maisons en trompe-l'œil a accueilli des milliers de festivaliers en liesse.

Tout cela est très louable. Mais ce n'est pas en maquillant la réalité qu'on arrivera à un progrès tangible et durable. La mise en valeur de notre patrimoine capois passe avant tout par un souci jaloux et déterminé de sa protection. Mon vœu est que la mairie ou toute autre autorité compétente, avec le concours des experts de l'ISPAN, édite des règlements encadrant la construction domiciliaire et publique. Interdiction devrait être faite d'ajouter des étages à des immeubles préexistants. Toutes les maisons considérées patrimoniales devraient faire l'objet d'un avis de spécialiste reconnu par la ville avant d'y entreprendre la moindre transformation. Notre patrimoine bâti est notre plus grande richesse. Mais c'est aussi un patrimoine fragile qu'il faut savoir sauvegarder par tous les moyens. On dit des Capois qu'ils sont chauvins. Je veux bien mériter ce qualificatif en autant qu'il exprime notre fierté portée par un civisme de bon aloi. Le civisme, n'est-ce pas avant tout le respect du bien collectif?

Dr Renaud Hyppolite
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