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Tourisme

Quel tourisme pour Haïti ?

Quel tourisme pour Haïti ?

Renforcer la résilience et développer une nouvelle destination touristique dans les Caraïbes

Quel tourisme pour Haïti ?

Renforcer la résilience et développer une nouvelle destination touristique dans les Caraïbes

Tous les ans, un demi-million de touristes longent les plages de Labadie où les paquebots de la Royal Caribbean accostent chaque semaine pour le bonheur des passagers en quête d’un moment d’évasion sur les côtes caribéennes.

Cette station balnéaire baignée par l’océan Atlantique se trouve à environ six kilomètres de Cap-Haïtien. Cette métropole située dans le département du Nord est devenue un lieu de villégiature pour des touristes séduits par son architecture coloniale, sa délicieuse « cuisine capoise », et surtout par sa proximité avec le Parc national historique - un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO qui regroupe entre autres la Citadelle Henry, le Palais Sans-Souci, et l’église de Milot.

Pourtant, seul 80 238 touristes ont visité le Parc national historique en 2014. Si ces chiffres indiquent une hausse significative du tourisme dans le Nord, cela reste bien en dessous du nombre de touristes qui se rendent sur les plages de Labadie. Si les voyageurs de la Royal Caribbean pouvaient cheminer jusqu’au centre-ville historique du Cap-Haïtien et visiter le Parc national, situé à quelques kilomètres de la station balnéaire, cela favoriserait à la fois le développement du tourisme et l’économie locale.

« Il existe une demande croissante pour développer le Nord comme destination touristique, de façon durable, et de manière à améliorer la création d'opportunités économiques. Consciente de cette attente, la Banque mondiale soutient la stratégie de développement du gouvernement dans le Nord et finance un vaste programme intégré pour fournir un meilleur accès aux services et une meilleure connectivité des routes dans la région », a déclaré Anabela Abreu, directrice-pays de la Banque mondiale pour Haïti.

La ville du Cap-Haïtien connait actuellement une forte urbanisation, elle abrite environ 290 000 habitants – un chiffre qui devrait s’élever à 330 000 d’ici 2020. Comme le souligne un rapport récemment publié par la Banque mondiale : si dans d’autres pays, l’urbanisation va souvent de pair avec la croissance économique, une plus grande productivité et des niveaux de vie plus élevés, en Haïti en revanche, et dans le Nord en particulier, le manque de planification demeure un obstacle au développement économique durable de la région.

« Le Cap-Haïtien se trouve coincé entre la montagne et la mer, sur un espace ne dépassant pas quelques dizaines de kilomètres carrés. Les moindres parcelles de la ville étant occupées, les gens partent maintenant à l’assaut des pentes qui dominent la ville, ce qui complique la situation. Les ajustements à apporter dépassent les capacités de la collectivité. Il faut des interventions bien plus importantes en capitaux, en techniques et en législations », a déclaré Jean Claude Mondésir, maire du Cap-Haïtien.

Le développement anarchique des constructions, notamment dans les zones à risque, accroît la vulnérabilité de la ville face à l’érosion et aux menaces d’inondations, un problème récurrent dans le Nord au cours de ces dernières années.

Afin de relever ces défis et de remettre le Cap-Haïtien sur la voie de la résilience et du développement touristique, la Banque mondiale accompagne le gouvernement haïtien dans sa stratégie de développement du Grand Nord à travers plusieurs projets intégrés dans les secteurs du tourisme, de la résilience urbaine, de l’agriculture, des financements climatiques, de l’énergie, de la santé, des transports et de l’eau, via des investissements s’élevant à 177 millions de dollars.

Parmi ces investissements, le Projet de préservation du patrimoine et d’appui au secteur touristique » (PPAST) vise à conserver le Parc national historique, rénover le centre urbain historique du Cap-Haïtien et soutenir la création de 370 petites et moyennes entreprises intervenant dans le secteur des services culturels et touristiques. Le Projet de développement municipal et de résilience urbaine (DMUR) a pour sa part comme objectif de réduire les risques d’inondation au centre de la ville du Cap-Haïtien et de renforcer les capacités des communes du Cap et des communes avoisinantes à délivrer des services aux populations.

Ces investissements ouvrent de nouvelles opportunités pour les Haïtiens du Nord. Regardez cette vidéo sur la Citadelle Henry et découvrez la richesse du patrimoine culturel haïtien et son potentiel économique.

Source - Banque Mondiale 03-04-2018

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